Mars 2020 : la situation sanitaire rend totalement aléatoire mon métier de conteur, et durablement !

Par chance, du moins pour ce qui me concerne, c’est aussi le temps de prendre ma retraite.

Le temps de se poser, de réfléchir : maintenant que je ne suis plus obligé de courir après les cachets, alors qu’il devient de plus en plus difficile de raconter devant un public, alors que le conte est de plus en plus “passé de mode”, qu’elles vont être mes nouvelles orientations ?

D’abord continuer la recherche sur les contes merveilleux, continuer le travail de documentation, d’étude des structures de ces contes merveilleux, de leurs invariants.

Contribuer à une édition électronique du catalogue Delarue-Tenèze, avec un maximum de versions intégrales en ligne.

Explorer d’autres façons de raconter, avec des images, des collages de photographies et de textes, s’adapter aux techniques du présent, tout en ne sacrifiant pas l’imaginaire de la tradition orale…

Des chantiers en cours, pendant un temps propice à un retour sur soi, sur sa carrière, ses récits… Mais pour le moment, pas de proposition de spectacle, le temps ne s’y prête vraiment pas !